0.9 - Untitled-X"Nous ne voyons jamais au-delà de nos certitudes et, plus grave encore, nous avons renoncé à la rencontre, nous ne faisons que nous rencontrer nous-mêmes sans nous reconnaître dans ces miroirs permanents. Si nous nous en rendions compte, si nous prenions conscience du fait que nous ne regardons jamais que nous-mêmes en l'autre, que nous sommes seuls dans le désert, nous deviendrions fous. Quand ma mère offre des macarons de chez Ladurée à Mme de Broglie, elle se raconte à elle-même l'histoire de sa vie et ne fait que grignoter sa propre saveur ; quand papa boit son café et lit son journal, il se contemple dans une glace tendance méthode Coué ; quand Colombe parle de ses conférences de Marian, elle déblatère sur son propre reflet et quand les gens passent devant la concierge, ils ne voient que le vide parce que ce n'est pas eux. Moi, je supplie le sort de m'accorder la chance de voir au-delà de moi-même et rencontrer quelqu'un."Cowbloghttp://0.9.cowblog.frTue, 24 Aug 2010 01:59:42 +02001802+2=5Tue, 24 Aug 2010 01:59:00 +0200Tue, 24 Aug 2010 01:59:00 +0200http://0.9.cowblog.fr/2-2-5-3031200.htmlTeen-heartsLa contradiction.

Cette PUTAIN de contradiction. J'ai l'impression d'être née dans l'incohérence la plus floue et la plus bordélique.
Si on me demande de me décrire mentalement j'en serai incapable. Parce que chaque trait de caractère que je me trouve, je peux y associer son inverse à d'autres moments. Presque sans exception.
Je suis un putain de gros fouillis.
Je déteste les gens qui se plaignent. Puis je viens me lamenter ici.
Et dans les périodes ou je vais bien, ce blog m'insupporte, comme enveloppé dans une couche de mièvrerie idiote et de fragilité inutile.
D'un autre côté les périodes où je suis plus détachée et donc plus heureuse, enfin plus contente, me paraissent totalement futiles et ridicules de non-sens dès que je réfléchis assez pour me déprimer.
Putain je m'énerve.
Donc au final je me hais à un point pas possible, et je m'aime parfois sûrement autant.
Je mange rien pendant des jours par haine de corps, puis je me jette sur la graisse, le sucre et le sel en me disant qu'on doit s'accepter tel qu'on est.
Quelle hypocrisie.
Du haut de ma soi disant intelligence (putain de lol), je choisis de ne fréquenter que des gens aussi compliqués que moi et après je viens pleurer parce que j'y comprends rien. Mais dans le cas inverse je m'ennuie, je ne comprends pas non plus pourquoi beaucoup de gens ne vont pas plus loin que le bout de leur nez. Je finis par croire qu'ils ont raison, et même si ce n'est pas le cas ils l'ignorent.

Je déteste cet article après relecture. Force est d'accepter que ça fait du bien. Et que j'ai mal.]]>
ready for whutTue, 24 Aug 2010 01:35:00 +0200Tue, 24 Aug 2010 01:35:00 +0200http://0.9.cowblog.fr/ready-for-whut-3031193.htmlTeen-hearts Putain, j'ai mal. Une brûlure qui suinte de mes poumons à ma gorge. Pas envie de pleurer, pas envie de crier. Je me sens juste imploser.]]>I'm looking for a thrill, something to ease my will.Sun, 09 May 2010 16:54:00 +0200Sun, 09 May 2010 16:54:00 +0200http://0.9.cowblog.fr/i-m-looking-for-a-thrill-something-to-ease-my-will-2994613.htmlTeen-hearts


Une goutte de sang. Des flots de musique. Une traînée. Un piano. Ininterrompue. Un accord mineur. Une nausée de sang. Dissonance. Ventre creusé. Chant fluorescent. Corps mélancolique. Electronismes. Anorexie passagère. Halètement du tempo. Boulimie récurrente. Silence ?






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You know you need it, hey, I need it too, alright...Sat, 03 Apr 2010 18:58:00 +0200Sat, 03 Apr 2010 18:58:00 +0200http://0.9.cowblog.fr/you-know-you-need-it-hey-i-need-it-too-alright-2982888.htmlTeen-heartsTooooo loooooong.]]>Come to the white lane.Thu, 25 Mar 2010 23:20:00 +0100Thu, 25 Mar 2010 23:20:00 +0100http://0.9.cowblog.fr/come-to-the-white-lane-2980015.htmlTeen-heartsL'art nous est simplement nécessaire. Croire l'espace d'une seconde qu'on pourrait saisir un moment de notre vie avec la même intensité, la même force inébranlable que l'indescriptible émoi des couleurs, des sons ou des mots qui nous frappent.

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Phoenix?Sat, 20 Mar 2010 18:19:00 +0100Sat, 20 Mar 2010 18:19:00 +0100http://0.9.cowblog.fr/phoenix-2978354.htmlTeen-hearts Bien sûr, ça ne se voit pas. Dehors, il fait 14°, le printemps arrive, avec les tendres obsèques des griffes de l'hiver, mais les rayons de soleil qui réchauffent le coeur des autres ne font que renforcer ma carapace glacée. Me voilà de retour, chère amie, plus morte que jamais de l'intérieur, incapable de la moindre empathie, la moindre compassion pour qui que ce soit, incapable de me sentir humaine. Bien sûr l'art de faire semblant ne m'a point délaissée.
Je veux un bloc massif de bonheur et je n'arrive pas à apprécier le nuage translucide qui est le mieux qu'on puisse obtenir. Que voulez-vous que je vous dise, pourquoi gagnerais-je la paix si je la méprise; tout est cendre.]]>
Angels.Sun, 21 Feb 2010 20:35:00 +0100Sun, 21 Feb 2010 20:35:00 +0100http://0.9.cowblog.fr/angels-2968904.htmlTeen-hearts Peut-être qu'on est juste des petites filles. Tes cheveux font une pluie de ténèbres douces, et dans les étoiles de tes pupilles, je plisse les yeux quand nous partons. Le noir rend la lune étrange et imposante de beauté. Je pleurais en rouge avant toi. L'intérieur nous ronge, tu le sais autant que moi.
Et la douceur de tes lèvres, les hurlements qu'on n'osera pas. Un frôlement, peut-être un ange; à l'heure des chiens qui pleurent.
L'intensité du mal peut le faire adorer, le plaisir vient s'y entremêler. Ta silhouette dans le noir, et ton mal infini et contradictoire. Masque informe. La comédie se perpétue et tout est grotesque sans toi. La fraîcheur de l'herbe en été me manque, comme toi.]]>
Rollin' & Scratchin'Fri, 05 Feb 2010 20:08:00 +0100Fri, 05 Feb 2010 20:08:00 +0100http://0.9.cowblog.fr/rollin-scratchin-2962343.htmlTeen-hearts C'est tout à fait moi. Des sons, des basses, pas de mots. Pas de paroles, tout le message est dans le son, le son pur. On ne voit plus la trace de l'humain. On n'a plus qu'à vibrer par soi-même. J'arrive à me l'approprier, ça me parle beaucoup plus qu'un long texte, ça me soulage, à la limite entre le physique et le spirituel, aussi intime qu'une religion, pour faire le vide, rétablir le calme.
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drumnbassSun, 17 Jan 2010 22:33:00 +0100Sun, 17 Jan 2010 22:33:00 +0100http://0.9.cowblog.fr/drumnbass-2955810.htmlTeen-hearts
C'est vrai, j'ai penché vers la norme. Mon rêve dans la vie aurait été de gagner de l'argent, avoir une belle maison, une belle voiture. Plonger dans l'individualisme, râler un peu contre le système tout en profitant, parce que bon, il faut bien se faire plaisir. Faire la cuisine, plancher sur les marques d'électroménager. Pondre des gosses et me féliciter de ces entités saines qui m'auraient déchiré l'utérus pour me sentir un peu importante pour quelqu'un. Faire de la chirurgie esthétique à mes 50 ans pour paraître 10 ans de moins sur mon visage mais stagner dans ma tête.
Croire que je suis adulte et que je détiens la clé de la vie.

Il serait certes bien naïf de ma part de croire que je ne tomberai jamais dans ce modèle.
Mais au moins, je retrouve l'esprit qui me force à penser que peut-être, je serai authentique et indépendante. Je ne veux jamais oublier les moments les plus douloureux. Ce sont les plus intenses, et au fond, peut-être les plus vrais.
Quant à mon bonheur, je le veux grandiose, je veux des sensations, de la musique pleine de basses, des orgasmes, de l'art, du fluo, des road trip. Je ne veux sous aucun prétexte qu'il soit quantifié par un code barre.
Et surtout, je ne veux pas vieillir et me raisonner.

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Bon Dieu.Sun, 20 Dec 2009 11:39:00 +0100Sun, 20 Dec 2009 11:39:00 +0100http://0.9.cowblog.fr/bon-dieu-2945289.htmlTeen-hearts
Ca commence par le frisson, les sensations fortes, l'euphorie. C'est une question de confiance : on espère toujours se faire rattraper, bien sûr.
Bon Dieu, que j'ai peur. Peur au point d'écrire presque inconsciemment ce "Bon Dieu" auquel je n'ai jamais cru, et auquel je ne crois toujours pas d'ailleurs; cependant, je l'écris quand même.

Oui, l'amour, c'est comme un saut dans le vide.

Et à quel point le bonheur peut être effrayant, ça, je n'en avais toujours pas eu conscience. Ce que j'appelle amour, comment le nomme-t-il ? Jusqu'à quel point, mon bel amour, tu sauras qui je suis. J'ai tellement peur.

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