0.9

Untitled-X

Dimanche 21 février 2010 à 20:35

Haletantes sur le sol froid. La lune blafarde éclaire ton visage, et tu fermes les yeux quand je ne regarde que toi, tu fermes les yeux mais je peux voir à travers tes paupières tout ce que tu ne m'as jamais dit. La douleur n'a jamais cessé. La fraîcheur de l'herbe en été est partie, comme toi.
Peut-être qu'on est juste des petites filles. Tes cheveux font une pluie de ténèbres douces, et dans les étoiles de tes pupilles, je plisse les yeux quand nous partons. Le noir rend la lune étrange et imposante de beauté. Je pleurais en rouge avant toi. L'intérieur nous ronge, tu le sais autant que moi.
Et la douceur de tes lèvres, les hurlements qu'on n'osera pas. Un frôlement, peut-être un ange; à l'heure des chiens qui pleurent.
L'intensité du mal peut le faire adorer, le plaisir vient s'y entremêler. Ta silhouette dans le noir, et ton mal infini et contradictoire. Masque informe. La comédie se perpétue et tout est grotesque sans toi. La fraîcheur de l'herbe en été me manque, comme toi.

Vendredi 5 février 2010 à 20:08

J'aime l'électro.
C'est tout à fait moi. Des sons, des basses, pas de mots. Pas de paroles, tout le message est dans le son, le son pur. On ne voit plus la trace de l'humain. On n'a plus qu'à vibrer par soi-même. J'arrive à me l'approprier, ça me parle beaucoup plus qu'un long texte, ça me soulage, à la limite entre le physique et le spirituel, aussi intime qu'une religion, pour faire le vide, rétablir le calme.

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